📺 Edition spéciale QVEMA : Le Récap ULTIME !
Mojo c'est la newsletter qui vous plonge dans l'univers de la banque et de la finance du futur. Tendances, innovations et start-ups qui révolutionnent l'industrie, pour être en avance sur son temps.
Edition spéciale QVEMA : Le Récap ULTIME !
Qui Veut Etre Mon Associé ? c’est l’émission phare d’M6, inspirée de son homologue américain Shark Tank, qui met en avant des entrepreneur.e.s en quête de financement, et d’un ou plusieurs associés, pour accélérer la croissance de l’entreprise.
Cette saison, Qui Veut Etre Mon Associé a accueilli des nouveaux investisseurs :
Alice Lhabouz : Plus jeune femme à la tête d’un fonds d’investissement, elle gère aujourd’hui plus de 250 millions d’euros d’actifs ;
Jean-Michel Karam : Fondateur d’une des plus belles introductions en bourse avec son entreprise de micro-systèmes électromécaniques MEMSCAP, il est aujourd’hui le fondateur de deux sociétés dans le secteur cosmétique ;
Julian Jacob : Autodidacte, Julian est le fondateur de l’entreprise de jouet Wyncore qui opère dans le monde entier.
A leurs côtés, on retrouvait toujours Kelly Massol, Anthony Bourbon, Eric Larcheveque et Marc Simoncini.
La nouveauté aussi ? 1.30 minute de pitch, top chrono !
Alors, installez vous confortablement dans votre fauteuil, car Mojo aussi s’est donné le défi de vous présenter chaque startup en moins d’une minute trente.
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Episode 1
Startup numéro 1 : Agrikolis
Le Pitch : Agrikolis c’est une solution de livraison en point relais. Euh… pas très innovant ça Mojo.. Bah si, parce que c’est dans des exploitations agricoles ! Eh oui, votre canapé il ne rentre ni dans votre boite aux lettres, ni dans le local du magasin du coin, donc la solution est plutôt utile pour tous les objets encombrants. En plus, ça soutient nos agriculteurs en leur apportant un complément de revenus et du contact humain.
Go ou No GO ? Les entrepreneurs demandaient 300 000€ pour 6% du capital, ils trouveront finalement une entente avec Eric Larcheveque sur 300 000€ mais pour 8% d’equity.
Startup numéro 2 : Block’Fire
Le Pitch : Véritable inventeur, le fondateur est venu pitcher (mais surtout faire la démo) de sa boule qui explose pour contrer les incendies.
Go ou No GO ? L’inventeur demandait 200 000€ pour 7% des parts. Julian Jacob fera une offre pour 20% avant de redescendre à 17% en voyant l’engouement de ses pairs, mais c’est finalement Kelly Massol, Anthony Bourbon et Alice Lhabouz qui vont s’associer et repartir avec le deal, aux conditions demandées par le fondateur.
Startup numéro 3 : The Smilist
Le Pitch : S’inspirant des codes du luxe, The Smilist est une marque avec un packaging ultra stylé pour des soins bucco-dentaires, qui fait s’allier des prébiotiques et des ingrédients naturels pour le blanchiment des dents ou encore les odeurs buccales.
Go ou No GO ? Tellement convainquant que les fondateurs ont séduit tous les investisseurs ! Et au prix ! Soit 250 000€ pour 8% du capital. C’est finalement Jean-Michel Karam, l’expert de la cosmétique et du luxe qui aura le dernier mot.
Startup numéro 4 : Flood Frame
Le Pitch : Un airbag contre les inondations. Adaptable à plusieurs sortes de bâtiments, ce produit en Tyvek est placé tout autour de ceux-ci, se déclenche automatiquement au contact de l’eau, et ainsi préserve lors de montées des eaux.
Go ou No GO ? Le projet avait une structuration complexe, avec une holding majoritaire au Danemark, donc personne n’a souhaité investir les 200 000€ demandés pour 8% du capital.
Startup numéro 5 : The Phone
Le Pitch : Fondée par une mère et son fils de 17 ans ! (et un autre associé non présent), The Phone c’est un téléphone sans accès internet, sans réseaux sociaux et sans applications. L’objectif : permettre au 8-12 ans de rester en contact avec leurs proches, sans les mauvais aspects des smartphones.
Go ou No GO ? Ils demandaient 180 000€ pour 6% d’equity. Malgré des problématiques réelles, acquiescées par tout le jury, la startup ne recevra pas d’investissement. En fait, ce moment s’est plus transformé en débat de société. Faut-il limiter les possibilités technologiques pour protéger nos enfants, quitte à passer pour un peu réac de la Tech ? Ou laisser les smartphones faire partie de la vie dès le plus jeune âge car indispensable, avec les risques qui peuvent en découler.
Startup numéro 6 : Sonaid
Le Pitch : Sonaid c’est un projet qui fusionne Intelligence Artificielle et objets connectés pour détecter chutes et autres situations de détresse chez les séniors.
Go ou No GO ? Le fondateur demandait 250 000€ pour 10% de la société. Mais l’ambition du fondateur n’est pas assez forte pour notre jury… Malgré qu’il ne soit pas assez shark, Anthony Bourbon fait tout de même une offre au prix mais pour 30% de la société. Mais cela semblait trop shark pour le fondateur, qui décline la proposition.
Episode 2
Startup numéro 1 : Maju
Le Pitch : Peser ses aliments et compter les macronutriments pour avoir une alimentation équilibrée c’est franchement chiant… Jo parle en connaissance de cause, l’ayant fait pendant de nombreuses années. Maju vient simplifier la vie de ceux qui veulent bien manger, avec leur bol disposant de compartiments pour séparer ses aliments et donc bien répartir les besoins en protéines, glucides et lipides.
Go ou No GO ? Les créateurs cherchaient 200 000 € pour 10 % de la société. Bien qu’Alice et Kelly proposent chacune une offre à 200 000 € pour 8 % du capital, soit un meilleur deal que ce que demandait l'entreprise, c’est finalement Julian et Anthony qui arrivent à convaincre au prix demandé initialement, en y allant à deux.
Startup numéro 2 : Maison M
Le Pitch : 90% des femmes ont plus de 3 Rouge à lèvres. Pas toujours facile de déterminer lequel acheter en fonction de sa teinte de peau, de ses vêtements, de ses envies. Bref, on accumule vite les produits. Maison M c’est donc un diagnostic en amont, boosté par l’IA, pour proposer des couleurs parfaitement adaptées à chaque teinte de peau. Une fois les couleurs idéales déterminées, un rouge à lèvre 100% vegan, naturel et rechargeable, sera confectionné. Pratique en plus, les 3 couleurs sont dans un seul et même tube.
Go ou No GO ? La fondatrice était venue pour 200 000 € euros contre 8 % de son entreprise. Sa bonne humeur contagieuse donne envie de travailler à ses côtés. Pour autant, le projet est trop jeune avec trop peu de chiffre d’affaires pour le moment. Aucun investisseur ne se positionnera. MAIS ! Jean Michel Karam décide de lui apporter son soutien et ses conseils, elle repart donc avec un solide expert pour lui donner des tips.
Startup numéro 3 : Naali
Le Pitch : Naali a développé ce que les fondateurs appellent la Safranothérapie, soit des compléments alimentaires à base de safran pour une meilleure santé. Accompagnés par Jean-Michel Aulas et avec des chiffres impressionnant : 80% de marge en B2C, 70% de marge en B2C, et un récurrent de 34% sans même avoir mis de système d’abonnement, le duo d’entrepreneurs a réussi un pitch sans faute.
Go ou No GO ? Alors qu’ils étaient venus demander 200 000€ pour 5 %, Anthony Bourbon veut couper l’herbe sous le pied à ses pairs en proposant le même montant mais pour 4 % de la startup. Les fondateurs choisiront finalement Kelly Massol, Jean-Michel Karam et Jean-Michel Aulas (oui, il aime tellement le projet qu’il a dit pendant la session qu’il était prêt à remettre au pot tout de suite). Le deal se clôture à 600 000 € pour 12 % (soit 200 000 € pour 4 % chacun).
Startup numéro 4 : Ti3rs
Le Pitch : Ti3rs c’est une application de messagerie à destination des parents séparés. Eh oui, malheureusement, les échanges pour la garde des enfants peuvent souvent être compliqués, et les noms d’oiseaux sont fréquent… L’app permet donc d’avoir un nouveau numéro, pour communiquer uniquement via celui-ci et dispose surtout d’un filtre à injure, pour sauvegarder de la charge mentale de ces situations.
Go ou No GO ? Initialement venue chercher 100 000 € pour 12 %, la cause est tellement importante et l’histoire de la fondatrice tellement prenante, que les investisseurs ont profondément envie de l’aider. Elle repartira donc avec un deal de 200 000 € pour 30 % (100 000 € de Marc Simoncini, 50 000 € de Jean Karam, 25 000 € de Kelly Massol, 25 000 € de Anthony Bourbon).
Startup numéro 5 : Ops Clean
Le Pitch : Ops Clean c’est un produit qui vient substituer la lessive avec son sachet rempli de billes de magnésium purifié. Une alternative plus écologique.
Go ou No GO ? Les entrepreneurs demandaient 300 000 € pour 20%. Mais, le projet n’aura pas su convaincre.. Anthony Bourbon conseillera même aux entrepreneurs de changer d’idée car ils vont perdre du temps, considérant le projet comme non viable.
Startup numéro 6 : SKWHEEL
Le Pitch : SKWHEEL c’est tout simplement une startup qui a développé les premiers skis électriques au monde. Bon il y a des roues donc c’est un peu différent des skis que l’on a l’habitude de voir, mais c’est adaptable à tous les terrains.
Go ou No GO ? Les entrepreneurs demandaient 300 000 € pour 5 %. Malgré un produit au point, pas de deal… Mais Marc Simoncini leur conseillera d’aller aux US plutôt que de se focaliser sur l’Europe. Ils trouveront peut-être des investisseurs au pays de l’Oncle Sam !
Episode 3
Startup numéro 1 : Humble +
Le Pitch : Saviez vous qu’à partir de nos 25 ans, nous perdons 1% du collagène de notre corps tous les ans ? Or le collagène c’est un constituant de la peau, des tendons, des ligaments, du cartilage et des os. Donc plus on en perd, plus on vieillit et plus notre corps s’affaiblit… Humble + c’est donc une marque de Collagène, 100% française, sans produits additionnels, avec le meilleur goût du marché.
Go ou No GO ? Venus demander 300 000 € pour 10 %, ils recevront des offres d’Anthony Bourbon, Eric Larchevêque et Jean-Michel Karam pour 12% de l’entreprise, mais c’est finalement le fondateur de Feed qui remporte le deal.
Startup numéro 2 : SecurClés
Le Pitch : SecurClés c’est l’app qui permet de faire un double de ses clés et de ses badges d’immeuble, à distance, 24h/24 et 7j/7, partout en France. Restez tranquilles, c’est totalement anonyme et sécurisé, grâce à une simple photo de la clé à dupliquer.
Go ou No GO ? Ambitieux, l’entrepreneur demande 300 000 € pour 5 % du capital. Eric Larchevêque en propose 300 000 € pour 10 % du capital. Alice Lhabouz, Julian Jacob et Jean-Michel Karam s'associent ensemble pour proposer la même offre. En bon expert de l’industrialisation, on aurait pu penser qu’Eric était l’investisseur à choisir, mais le fondateur s’est plutôt dit que “L’union fait la force”.
Startup numéro 3 : Stooly
Le Pitch : Stooly c’est une marque de meubles pliables. Un peu comme un accordéon, ils vont se déplier pour prendre la forme de tabouret, banc ou lit, et se ranger facilement : Idéal quand on manque de place. N’ayez crainte, c’est du solide, ce carton alvéolé peut supporter jusqu’à 300kg.
Go ou No GO ? Venus pour 400 000€ pour 10% de la société, les 2.4M€ de CA et 300K€ de Résultat Net n’ont malheureusement pas su convaincre le jury, qui estiment le positionnement haut de gamme comme non adapté. Ils auraient plutôt envisagés l’inverse : de l’accessible pour tous.
Startup numéro 4 : Funkie
Le Pitch : Funkie (Fun - Junky, vous l’avez ?), c’est la marque qui est venue empiéter sur Nutella, avec sa pate à tartiner constituée uniquement de produits bons pour la santé, bio, tout en restant délicieuse. Maintenant on peut aussi retrouver une gamme de céréales et de snacks ! Au moment de l’émission, 2 produits de la marque étaient vendus toutes les minutes, impressionnant !
Go ou No GO ? Avec l’objectif de créer leur propre usine, les fondateurs avaient besoin de 300 000 € pour 5 %, mais personne n’y est allé… Kelly s’en mord les doigts.
Startup numéro 5 : Mangas.io
Le Pitch : Mangas.io c’est le Netflix du Manga. Tout simplement. Avec un abonnement mensuel au prix d’un seul manga, ces entrepreneurs révolutionnent le marché. Au moment de l’émission la startup avait 200 000 comptes créés et 10 000 clients récurrents. En quelques heures après l’émission, la plateforme a enregistré 140 000 visiteurs, un trafic multiplié par 12 et une augmentation de +2 000% des abonnements. Il y a peu, ils réalisaient une nouvelle levée de fonds en crowdequity et l’objectif de 4M€ fut atteint en seulement 4 jours.
Go ou No GO ? Au moment de l’émission, les entrepreneurs cherchaient 250 000 € pour 5 %. Anthony Bourbon et Eric Larchevêque voient le potentiel du projet et décident d’y aller ensemble pour 250 000 € pour 5 % + 2 % de BSPCE pour Anthony sous réserve de résultats.
Startup numéro 6 : Mini Green Power
Le Pitch : Grâce à ses Mini Centrales Vertes, l’entreprise transforme des déchets de biomasse, déchets agricoles, CSR, ou encore déchets industriels en énergies vertes.
Go ou No GO ? Gros projet industriel, donc grosse valo : 20 millions d'euros ! Eh oui, le fondateur demandait 1 000 000 € pour 5 % du capital. Le problème c’est que l’entreprise avait subit un redressement judiciaire, et même si elle semble en bonne voie pour se sortir d’affaire, le fait de ne pas l’avoir dit tout de suite a freiné les investisseurs mettant en avant un manque de transparence.
Episode 4
Startup numéro 1 : VIP
Le Pitch : Philippe Croizon est un aventurier et conférencier français connu pour ses exploits sportifs malgré son handicap. Il ne s’arrête jamais et démontre que tout est possible puisqu’il est le cofondateur de VIP (Very Important Parking), l’app qui facilite la localisation de lieux, parkings, toilettes ou encore commerces accessibles pour les personnes à mobilité réduite.
Go ou No GO ? Avec un besoin de 120 000 € pour 15 %, Kelly Massol et Eric Larchevêque se positionnent, mais c’est finalement Éric qui repart avec le deal mais avec 120 000 € pour 20 % de l’entreprise.
Startup numéro 2 : Substance Of Light
Le Pitch : Avec son produit TRUE FILTER, la marque a créé la première brume de soin solaire pour le quotidien (UV, lumière bleue, pollution).
Go ou No GO ? Afin de démocratiser son produit innovant, la fondatrice cherchait 100 000€ pour 10 %, mais ne trouvera pas d’investisseurs pour la suivre…
Startup numéro 3 : Fertilaine
Le Pitch : “Ah oui ça sent fort, ça sent la merde”. On était obligés, c’était beaucoup trop drôle cette remarque d’Anthony 😂
Fertilaine c’est un engrais 100% naturel, à base de laine de mouton (d’où l’odeur un peu costaud). En fait, chaque printemps, les brebis sont tondues pour leur bien-être, mais en France 95% de toute cette laine est inutilisée et donc jetée. Alors, soutenir les agriculteurs, tout en réduisant l’arrosage de 30% pour nos jardiniers du dimanche, c’est une très belle solution éco-responsable.
Go ou No GO ? Avec un besoin de 60 000 € pour 15 %, Jean-Michel Karam et Kelly Massol se positionnent et c’est finalement Kelly qui l’emporte.
Startup numéro 4 : BlinkBook
Le Pitch : BlinkBook c’est un livre à lire et à colorier qui se transforme en dessin animé. C’est super simple : L’enfant colorie, puis prends en photo, pour que cela s’anime. Un BlinkBook, c'est 1h de lecture, 4h de loisirs créatifs et seulement 8 minutes de dessins animés. C’est ludique, éducatif et cela redonne un bon usage aux smartphones.
Go ou No GO ? Avec plus de 500 000 livres vendus, cette fondatrice était venue chercher 200 000€ pour 10%. Aucun doute, elle a la tête sur les épaules et sait faire du business, mais malgré toutes ses qualités, aucun des investisseurs ne se positionnera. Ils sont tous autant déçus que la fondatrice, car elle fait vraiment preuve de sérieux et méritait un accompagnement, mais parfois il faut savoir faire des choix…
Startup numéro 5 : Le Drive Tout Nu
Le Pitch : Initialement, Le Drive Tout Nu c’est une plateforme en ligne proposant des produits locaux, bio et sans emballage, conditionnés dans des bocaux consignés ou des sacs en tissu réutilisables. Les clients peuvent passer commande en ligne et choisir de récupérer leurs achats en drive ou de se faire livrer à domicile. Mais les fondateurs sont venus ici pour Le Super Tout Nu, le premier supermarché zéro déchet de grande envergure en France.
Go ou No GO ? Venus pour 200 000 € pour 8 % du capital, ils sont déjà rentables mais ils ne repartiront pas avec une seule offre. Le problème ? Leur proposition n’était pas pour la holding, mais seulement pour le supermarché. Donc un projet d’infrastructure, pas de Tech, donc pas adapté à nos investisseurs.
Startup numéro 6 : Club Legacyz
Le Pitch : Ce projet vient recréer du lien entre les athlètes et leurs fans, en proposant des objets collectors co-créés avec des athlètes (ex : Teddy Riner, Ronaldinho, Luka Modrić).
Go ou No GO ? Ils lèvent 250 000 € pour 10 % de la société. Tout le monde trouve le projet très sympa, mais ce sera finalement Alice Lhabouz qui se positionnera.
Episode 5
Startup numéro 1 : Hocoia
Le Pitch : Face à la désertification médicale, l’entreprise propose des Médicobus pour redonner l’accès aux soins dans les zones rurales. Un endroit pour réaliser des rendez-vous médicaux en visio, mais tout en étant équipé du minimum pour dépister certains symptômes.
Go ou No GO ? Le projet souhaitait lever 400 000 € contre 10 % du capital. Après de l’hésitation, Anthony Bourbon et Jean-Michel Karam se positionnent mais demandent chacun 2% de plus en BSPCE.
Startup numéro 2 : La Tribu Happy Kids
Le Pitch : En France, il y a un manque de professionnels de la petite enfance, ce qui peut donner des temps très longs pour avoir un rendez-vous. La Tribu Happy Kids c’est donc des boîtes éducatives et ludiques, destinées aux enfants de 3 à 9 ans, pour les accompagner dans leur développement, comme l’arrêt de la tétine par exemple.
Go ou No GO ? Les fondatrices sont venues chercher 200 000 € pour 10 % de la société. Jean-Michel Karam et Kelly Massol sont tous les deux intéressés, mais les entrepreneuses décideront finalement de collaborer avec Kelly !
Startup numéro 3 : Ramdam Social
Le Pitch : Plus qu’une marque, Ramdam Social se veut être un label. Vous voyez la marque C’est qui le patron ?! Eh bien c’est sensiblement la même chose mais à destination des personnes en situation de précarité. Ce sont donc des produits du quotidien (gâteaux apéro, cookies, plats préparés, liquide lave-main, …), qui une fois achetés vont financer des dons.
Go ou No GO ? Les cofondateurs étaient venu pour 350 000 € pour 10 %, mais malgré un projet avec un très bel impact social, aucun investisseur ne se positionnera, le secteur de la grande distribution étant très difficile…
Startup numéro 4 : FabBRICK
Le Pitch : Venue s’adresser aux problématiques de gaspillage textile et aux besoins de matériaux de construction durables, la fondatrice de cette startup réutilise les vêtements usagés en briques de construction colorées. Ces briques sont esthétiques et utilisées pour du mobilier d’intérieur, mais qui sait à terme pourraient aussi être utilisées pour construire nos maisons …?
Go ou No GO ? La fondatrice demandait 200 000 € pour 5 % de sa société. Elle recevra une offre de Jean-Michel Karam à 200 000 € pour 15 %, mais déclinera.
Startup numéro 5 : Divine Box
Le Pitch : Divine Box c’est une plateforme qui veut revaloriser le savoir-faire monastique à travers sa plateforme, où il est possible d’acheter des produits artisanaux issus des abbayes (vins, confitures, miels, savons, etc.). Que ce soit à l’unité ou sous forme de box, la startup se fournit en direct auprès des abbayes, au prix juste sans négocier, et revalorise ce patrimoine français.
Go ou No GO ? Avec l’ambition de lever 100 000 € contre 7 %, les entrepreneurs ne recevront pas ce qu’ils attendaient. Par contre, Eric Larcheveque leur propose de venir dans leur domaine pour échanger et partager avec d’autres entrepreneurs, un beau soutien de sa part.
Startup numéro 6 : Arntreal
Le Pitch : Arntreal c’est la fusion de la mode et de la technologie. Cette marque de streetwear adopte de la réalité augmenté pour faire apparaitre des illustrations adossées à ses vêtements. En plus, des missions quotidiennes et des récompenses exclusives viennent gamifier et souder davantage cette communauté de plus de 160 000 personnes. Avec une première collection vendue en 2h seulement, cette marque serait elle la prochaine Supreme ?
Go ou No GO ? Le fondateur Andrea, qui déborde d’énergie venait chercher 300 000 € pour 10 %, et il convaincra Alice Lhabouz, Kelly Massol et Julian Jacob mais pour 15% de la startup.
Episode 6
Startup numéro 1 : Tribee
Le Pitch : Tribee c’est tout simplement une cagnotte en ligne. Vous allez nous dire, rien de bien nouveau Mojo. Dans le concept c’est vrai, mais la spécificité de celle-ci est qu’il n’y a pas de commission. Du moins, 95% constituera la cagnotte et 5% seront prélevés pour en faire don à une association. Depuis son lancement en janvier 2023, la startup a déjà reversé plus de 1,8 million d’euros à des associations. La question que vous vous posez comme tout le monde : comment ça fait de l’argent alors ? Eh bien étonnement, juste avec des pourboires, et ça marche très bien à priori !
Go ou No GO ? Cette entrepreneuse a démontré qu’on peut faire un business avec de l’impact, et souhaitait lever 300 000 € pour 10 %. Pour autant, aucun entrepreneur ne se positionnera financièrement, mais l’entrepreneuse repart avec des nouveaux clients.
Startup numéro 2 : Cosmos
Le Pitch : Cosmos c’est la marque de shots d’énergie bios, riches en vitamines, minéraux et antioxydants. Avec + de 4 heures d’énergie naturelle, cette micro-boisson est sans pic, ni chute d’énergie.
Go ou No GO ? Le fondateur venait lever 250 000 pour 10 % de sa société. Il recevra une offre d’Alice Lhabouz et Jean-Michel Karam à 250 000 € pour 30 %, mais il était venu pour séduire Anthony Bourbon, alors il le relance ! Le voyant hésiter, il retente la négociation, un vrai combattant ! Mais Anthony ne peut pas se positionner… Le créateur de Feed lui offre tout de même un workshop de 3h et gratuitement, donc benef. L’entrepreneur refusera lui aussi, mais pour l’offre d’Alice et Jean-Michel, ne pouvant se séparer d’autant de capital de sa société.
Startup numéro 3 : Kivala
Le Pitch : Kivala a développé l’interphone digital d’immeuble, piloté par une app par chaque résident avec un code à usage unique à chaque nouveaux visiteurs.
Go ou No GO ? Venu chercher 250 000€ pour 7% de sa société, l’entrepreneur réussi à convaincre Anthony Bourbon au prix de 250 000 € pour 7 %, mais avec 4 % de BSA.
Startup numéro 4 : Boarding Light
Le Pitch : Encore une première dans l’émission, ces entrepreneurs étaient venus lors de la saison 3 pour pitcher leurs lunettes contre le mal des transports. Cette fois, ils reviennent avec une nouvelle techno, de l’éclairage dynamique pour le mal des transports. Le projet a même équipé un navire de la Marine Nationale, chapeau mon colonel !
Go ou No GO ? Cette saison ils demandaient 200 000 € pour 12 % de la société.
Mais encore une fois ils ont du mal à convaincre… Mais, Alice Lhabouz est ok pour se positionner à la condition de 200 000 € pour 20 %. Deal !
Startup numéro 5 : Explorz
Le Pitch : Explorz c’est l’app qui fait sortir de chez soi. Pas trop compatible de rester sur son téléphone et de visiter des villes généralement. Mais avec cette application gamifiée, l’utilisateur est incité à marcher et aller à des endroits précis pour récolter des coffres qui vont contenir des cadeaux. Avec 40 000 utilisateurs qui jouent tous les mois, l’entreprise n’a que 1% d’utilisateurs payants… Mais elle revendique quand même un chiffres d’affaires de 50 000€ pour 2024 et surtout son Coût d’Acquisition Client n’est que de 15 centimes d’euros (contre 2€ en moyenne).
Go ou No GO ? Pour faire sortir un maximum de monde, l’entrepreneur levait 150 000 € pour 10 % de la startup. Et alors qu’il a tendance à négocier, Eric Larcheveque se positionne aux conditions demandées. C’est l’aspect sentimental qui a parlé, car il avait voulu développer un projet similaire dans le passé. C’est beau, c’est Mojo.
Startup numéro 5 : Baûbo
Le Pitch : Baûbo c’est la marque de soins intimes pour femmes (et pas que …!) à base de produits naturels, biologiques et éco-conçus.
Go ou No GO ? Venue pour 200 000 € contre 25 % de l’entreprise, la cofondatrice repartira avec une allié de poids : Alice Lhabouz, qui accepte au prix.
Startup numéro 6 : Cartage
Le Pitch : “Yo poto, tu me prêtes ta caisse pour cet aprèm ? Je dois aller chercher un petit meuble télé.” Cette situation qui semble anodine peut en réalité cacher des risques pour les deux copains. Eh oui, si accident il y a, que faut-il faire ? Faire marcher l’assurance du prêteur ? Il va subir un malus. Payer cash les réparations ? Elles peuvent couter la peau des fesses si la voiture est une lambo flambant neuve. Cartage c’est donc une assurance à la journée dédiée à l'autopartage entre particuliers, pour 5€ seulement par jour. La promesse aussi, c’est une souscription en moins de 2 minutes.
Go ou No GO ? Avec 8 millions d’utilisateurs en un an, et une souscription moyenne pour 3 jours, le projet est venu lever 150 000€ pour 5%. Mais malgré un super pitch, une souscription facile, le secteur n’a pas réussi à convaincre les investisseurs.
Startup numéro 7 : Le Beau Thé
Le Pitch : Cette startup veut réinventer notre relation avec le thé. C’est vrai qu’on achète souvent une marque, souvent gage de qualité. Le Beau Thé ce sont des thés 100 % biologiques, personnalisables et fabriqués artisanalement. Pour les particuliers c’est une belle idée de cadeau à offrir, mais pour les entreprises c’est le moyen de poser sa marque dessus et ainsi créer un effet d’appartenance encore plus fort, notamment pour les hôtels.
Go ou No GO ? Désormais limités dans leur capacité de production, les fondateurs sont venu chercher 200 000€ contre 10% de la société. La mission sociale derrière le projet est validée, le business est bon, mais malheureusement aucun investisseur ne se positionnera sur le deal.
Episode 7 - Spécial Inventeurs
Startup numéro 1 : MotionXP
Le Pitch : MotionXP c’est le simulateur tout public (enfin bon c’est quand même à partir de 12 000€), accompagné d’un casque de réalité virtuelle, il permet de se plonger dans des vols d’avion de chasse, des courses Formule 1 ou encore des grands huit (Eric Larcheveque en a eu la nausée tellement cela semblait réel ahah).
Go ou No GO ? Ce premier inventeur est venu proposer 10% de sa société pour 100 000€. Alice Lhabouz était prête à y aller, mais a bien fait d’attendre, car Julian a été émotionnellement touché par la sincérité de cet entrepreneur et c’est donc lui qui acceptera d’y aller au prix.
Startup numéro 2 : Quiet
Le Pitch : Quiet c’est la première vaisselle silencieuse pour la restauration collective. C’est vrai que faire la vaisselle ça fait un bon raffut. Et alors imaginez dans les cantines des écoles, les enfants ont quand même tendance à hausser le ton naturellement quand il y a déjà du bruit en cuisine. Donc Quiet, c’est un vrai plaisir pour les oreilles pour les personnes à la plonge et dans une salle c’est environ 35% de bruit en moins. Et en plus, cette vaisselle est 3x plus solide et anti-dérapante.
Go ou No GO ? Avec une proposition de 10% contre 300 000€, ces inventeurs ne seront suivis par aucun des investisseurs… Considérant que la valo est trop élevée compte tenu du chiffre d’affaires actuel.
Startup numéro 3 : Oto
Le Pitch : Oto c’est un plateau tournant de 13m² intelligent qui intègre une cuisine, salle de bain, des toilettes et des rangements accessibles. En fait, à la suite de l’accident de son fils qui est devenu tétraplégique, le papa de ce jeune garçon décide de développer cette solution pour lui redonner une parfaite autonomie à la maison.
Go ou No GO ? Avec une proposition de 5% contre 150 000€, c’est Eric qui accepte l’offre mais à 2 conditions : 1/ Une sortie obligatoire à 5 ans, et 2/ 5% en BSA en plus. C’est accepté !
Startup numéro 4 : Geocoeur
Le Pitch : Geocoeur c’est un boîtier, installé aux côtés des défibrillateurs publics, qui va émettre un signal sonore en cas d’urgence et fournir, via un QR code, l’adresse exacte de la personne à secourir. Avec 40 000 victimes d’arrêts cardiaques par an, ce produit pourrait apporter un gain de temps de 3 à 4 minutes pour sauver des vies (quand on sait qu’en 10 minutes cela peut être trop tard…).
Go ou No GO ? Cet inventeur proposait 15% contre 150 000€, mais aucun investisseur n’était prêt à se positionner. Cependant, Julian Jacob lui fera une donation de 8 000€ et lui propose de lui ouvrir son carnet d’adresses. Un beau soutient pour une belle cause !
Startup numéro 5 : FootUp
Le Pitch : Est-ce que vous vous sentiriez à l’aise, si à chaque fois que vous étiez assis sur votre chaise de bureau, vous restiez les jambes en l’air sans qu’elles ne touchent pas le sol ? Clairement pas… Eh bien c’est ce que vivent les enfants à chaque fois qu’ils sont assis dans une voiture. Les fourmillements et les douleurs sont donc naturellement les conséquences de cette posture (et aussi des coups de pieds dans le siège pour le conducteur…). Cette inventrice a donc développé le tout premier repose-pieds pour voiture à destination des enfants.
Go ou No GO ? Prête à céder 20% de sa société pour 100 000€, cette inventrice aura du mal à convaincre notre jury. En effet, elle développe son produit depuis 12 ans et n’en vend que 150 par an… MAIS ! Une première dans l’émissions, Julian Jacob fera une offre inédite : Il propose d’intégrer FootUp à son entreprise Wyncor en échange de 5% de royalties à vie ! Et si le brevet sur le marché américain est bien toujours valable comme l’inventrice le mentionnait, alors il y aura aussi 100 000€ de minimum garantie dans sa poche. Une belle dose de Mojo pour cette entrepreneuse combattante depuis tant d’année !
Et voilà ! C’est tout pour cette saison. Impatient d’être l’année prochaine pour une nouvelle saison !
Disclaimer de fin tout de même :
Nous avons présenté les deals tels qu’ils étaient présenté lors de l’émission. Il se peut que certains deals n’aient finalement pas été conclus ou pas dans leur entièreté. Car oui, même si les investisseurs sont partants pendant l’émission, il y a une période de Due Diligence qui commence après. Et donc, s’il y a des fantômes dans l’armoire, les investisseurs peuvent se rétracter. Mais idem du côté des entrepreneurs, c’est d’ailleurs souvent dans ce cas là que les deals ne se font pas (70% des cas).
Désolé aussi aux entrepreneurs qui sont passés dans QVEMA - La suite et que l’on a oublié dans ce récap… On voulait justifier par le fait que le décryptage était déjà assez long, mais la vérité c’est qu’on n’a pas toujours réussi à rester éveiller pour ces deuxième parties d’émissions 💤
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