🪙 ₿itcoin : de l'Or numérique ? (Partie 2)
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🔮 Décryptage : 🪙 ₿itcoin : de l'Or numérique ? (Partie 2)
🚀 Levées de fonds de la semaine : +875 millions d’euros levés cette semaine par nos pépites du Futur de la Banque et de la Finance. Et selon nous, Mob Energy et Phantom ont vraiment le Mojo !
🏦 Et les acquisitions dans tout ça ? Zoom sur les principales acquisitions start-ups de l’écosystème.
🤫 Shhhh. Les Hot News de l’écosystème ! Une sélection réalisée aux petits oignons des nouveaux partenariats bancaires/start-ups, closing de fonds, actualités start-ups…
🎁 Bonus News : un mélange d’actualités manquées, évènements à venir, sélection de mappings… tout y passe !
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🪙 ₿itcoin : de l'Or numérique ? (Partie 2)
La semaine dernière nous avons retracée l’histoire de Bitcoin et nous nous sommes penchés sur la possibilité de le considérer, ou non, comme une monnaie.
Cette semaine nous allons le comparer à l’Or et déterminer une bonne fois pour toute si le Bitcoin est de l’Or digital !
➕➖ Bitcoin vs Or, ressemblances et différences
Rareté - Miner informatiquement vs miner avec des pioches
L’Or est une ressource finie, qui est de plus en plus difficile à découvrir. Les mines sont creusées jusqu’à leur plus profond recoins et quand il n’y a plus rien à creuser on cherche d’autres mines.
Le Bitcoin c’est pareil, il est de plus en plus rare et de plus en plus difficile à produire.
Mais Mojo, il n’y a rien à creuser, le Bitcoin est digital..
Alors, oui effectivement, mais c’est le terme utilisé lorsque les validateurs du réseau produisent des nouveaux blocks. C’est ce qu’on appelle la preuve de travail (Proof of Work en anglais). Ce sont des blocks (digitaux ok), à travailler pour trouver le trésor (du bitcoin).
Ce “travail” de validation de blocks est donc une compétition mathématique. Les machines des mineurs tournent à plein régime pour fournir en premier une solution valide. La probabilité de toucher la récompense associée dépend donc de la puissance de calcul de chacun, mais aussi du hasard.
Par conséquent, le Bitcoin est rare du fait de sa limite de 21 millions de bitcoin. Mais un autre mécanisme vient rendre sa production rare tout en étant prévisible, grâce à son mécanisme de halving.
Le halving c’est un évènement qui survient tous les 4 ans et qui a été implémenté dans le code informatique du système depuis sa création. Cela consiste à réduire la quantité de bitcoins créés par bloc. Dans la pratique donc, tous les 4 ans les récompenses en bitcoin par block produit sont divisées par deux. Initialement les récompenses étaient de 50 bitcoins par block, puis 4 ans plus tard 25, puis 12.5, 6.125, etc. Jusqu’à atteindre le dernier bitcoin miné en 2140.
Pendant des siècles, les métaux précieux ont joué un rôle clé dans la préservation de la valeur de la monnaie. Leur rareté les rendait particulièrement adaptés comme moyen d’échange fiable et difficile à contrefaire. L’or et l’argent notamment, en raison de leur disponibilité limitée sur Terre, ont ainsi été les matériaux de prédilection pour la fabrication de monnaie.
Le Bitcoin semble donc répondre à cette même caractéristique, ayant une quantité finie et un système de création “monétaire” déflationniste.
Transfert de valeur - Plutôt une once d’or ou 0,03 BTC ?
On ne se rend pas compte en tant que particulier des complexités des systèmes de paiement internationaux. En effet, on envoie des Lydia facilement entre amis, on peut envoyer des virements instantanés gratuitement depuis ce début d’année et d’autres applications permettent aussi ces échanges (Revolut, PayPal, …). Mais dans les coulisses, ce sont de très nombreux intermédiaires qui opèrent pour envoyer de l’argent d’un compte à l’autre, et c’est encore plus complexe quand il faut convertir des monnaies. Sans compter que chaque intermédiaire va prendre une commission sur chaque transaction.
Imaginez, quand l’or était LA monnaie utilisée au quotidien. On se trimballait des sac rempli de pièce d’or, il fallait parfois très longtemps pour livrer le paiement, c’était lourd et pas divisible.
Le Bitcoin lui, propose de s’échanger de la valeur, sur internet uniquement d’accord, mais les transactions sont délivrées et définitives dans les 10 minutes environ, et plus besoin de se déplacer ou de penser à l’aspect logistique du transport. Par ailleurs, il n’y a aucun montant d’échange maximum et à la fois, un bitcoin est divisible jusqu’à 26 zéro après la virgule.
En plus de sa rapidité, effectuer une transaction avec du bitcoin nécessite de payer des frais de transactions, mais ils sont ridicules comparés à des services comme Western Union par exemple.
L’or étant physique, vous comprenez pourquoi il n’était plus adapté pour être utilisé au quotidien comme moyen de paiement. En effet, il est difficile d’échanger de l’or valant un fraction de centime et inversement difficile d’échanger de l’or valant des millions d’euros.
Alors que le bitcoin semble nettement plus adapté au monde d’aujourd’hui, car il est tout aussi simple d’envoyer une fraction de bitcoin qu’une transaction à 10 milliards de dollars.
Bon, on vous disait que le bitcoin allait être vite comparé à certains moyens d’échange internationaux, mais sa capacité ne permet de traiter que 3 à 4 transactions par seconde. C’est infime comparé à des géants comme Visa, capable de gérer jusqu’à 50 000 transactions par seconde.
Ce faible débit pose un véritable défi lorsque le réseau est saturé. Lorsqu’il y a trop d’utilisateurs, le système peut se retrouver engorgé. Résultat : les transactions avec des frais trop bas sont mises en attente, parfois pendant des heures. Pour éviter cela, les utilisateurs n’ont souvent d’autre choix que d’augmenter les frais de leurs transactions, ce qui peut rapidement devenir coûteux. Ce problème est lié à la scalabilité de Bitcoin, c’est-à-dire sa capacité à absorber une augmentation soudaine du nombre d’utilisateurs.
Mais pas de panique : des chercheurs et développeurs travaillent activement sur des solutions innovantes pour améliorer le réseau.
Payer pour des biens et services c’est désormais possible avec du bitcoin et au 21ème siècle cela semble clairement plus adapté que de payer avec de l’or. Pour autant, le challenge de la scalabilité est encore à solutionner pour une adoption à grande échelle.
Et il y a aussi la critique : “oui mais le jour où internet crash, tu pourras plus l’utiliser ton bitcoin”. C’est vrai, mais on peut vous dire que nous auront d’autres soucis.. On ne pourra plus travailler, l’approvisionnement en nourriture ne pourra plus se faire et tous les réseaux de paiement seront KO, donc même retirer au distributeur deviendra impossible. Donc oui… mais non… ce n’est pas un argument valable.
Décentralisation - A tout le monde et à personne à la fois
L’or est une matière première qui peut se trouver naturellement sur notre planète - et d’autres qu’on a pas encore atteintes, mais pour aujourd’hui osef - ce qui signifie que ce métal nous a été donné par la vie, il n’est pas la propriété initiale de quelqu’un.
ET POURTANT ! Si vous creusez dans votre jardin et que vous trouvez de l’or sous forme de minerai, c’est la propriété de l’Etat. Eh oui, même si c’est sur votre terrain, que vous possédez, eh bien cet or est considéré comme une ressource naturelle qui doit être entourée d’une règlementation précise, donc l’État peut s’en attribuer la propriété exclusive…
Malgré un don de mère nature, l’or n’est donc plus accessible à tout le monde.
En plus, environ 20% de l’or serait détenu dans des réserves de Banques Centrales, sans compter l’or détenu par des investisseurs institutionnels et l’or utilisé pour les appareils électroniques.
Le Bitcoin lui est similaire en ce point, Tout d’abord, il ne repose sur aucun organe de contrôle central. Son whitepaper a été délivré par Satoshi Nakamoto, mais depuis il est laissé entre les mains de développeurs du monde entier. Idem, pour les mineurs qui vont valider les blocs, il n’y a pas de règle : chacun peut investir dans des machines de minage et miner du Bitcoin.
ET POURTANT ! Les gouvernements régulent le minage du Bitcoin. La Chine a par exemple totalement interdit de miner du Bitcoin sur son territoire, alors qu’aux Etats-Unis (au Texas notamment) celui-ci est encadré par une réglementation qui favorise son développement.
Environnement : « ça ne sert à rien et ça pollue le Bitcoin »
Aller, encore une idée reçu que l’on va débunker.
Oui le Bitcoin nécessite beaucoup d’énergie pour valider les blocs. Sa consommation est estimée à 175.87 TWh sur une base annualisée, l’équivalent de la consommation électrique de la Pologne.
Les mineurs sont en compétition pour résoudre l’équation mathématique finale, or plus il y a de mineurs, plus la difficulté de calcul est élevé. Pour cette raison, les mineurs vont investir dans des machines de minages dernier cri, qui seront toujours plus puissantes, mais ils vont aussi chercher à se localiser là où l’électricité est la moins cher.
Pour trouver l’électricité la moins chère, les mineurs vont agir en bon capitalistes et chercher les meilleurs solutions. Or, saviez vous que selon les pays européens, environ 2 à 5% de l’électricité produite est “perdue” à cause d’un déséquilibre entre la production et le réel besoin de consommation.
Les mineurs ont donc depuis longtemps saisis cette opportunité, en se connectant directement aux réseaux de production afin de capter l’électricité non exploitée.
Conscient de l’impact environnemental de la production d’électricité par énergies fossiles, mais aussi de leurs coûts, les mineurs se sont aussi rapidement tournés vers les énergies renouvelables.
Par conséquent, c’est aujourd’hui plus de la moitié des bitcoins minés qui sont issus d’une électricité “verte”.
Cela parait tout de même énorme de consommer autant d’énergie pour quelque chose de digital Mojo…
On est d’accord, mais il faut remettre en perspective.
Même s’il n’y a pas de data précise, car difficile d’évaluer la consommation de chaque acteur dans la chaine de valeur, l’industrie aurifère mondiale consommerait 240 TWh/an.
Pour le système des paiements ou des services financiers, personne n’a réussi à le calculer, car il y a trop de facteurs à prendre en compte. Mais on imagine que c’est exorbitant aussi. Les infrastructures technologiques sont sans aucun doute très lourdes et les besoins en data centers pour stocker toutes ces données doivent être en constante augmentation.
Par conséquent, même si le Bitcoin consomme énormément d’électricité, s’il s’avère être l’or du 21ème siècle, ainsi qu’un système de paiement international utilisable par tous, avec une sécurité sans commune mesure, alors cette consommation est peut-être en partie justifiable.
🗣️ Spéculation
Le dernier point que nous aimerions aborder, c’est la spéculation. Ou plutôt la volatilité du prix du Bitcoin, qui est souvent critiqué et qui est la raison pour laquelle cet actif n’est pas considéré comme une monnaie par de nombreuses institutions financières.
Le prix du Bitcoin est très volatile encore, c’est totalement vrai. Mais comme vous avez pu le voir dans la première partie, son prix semble refléter des cycles de 4 ans, qui pourraient correspondre au halving, qui vient diviser par deux les récompenses de minage. Il y a donc des phases de baisses puis des phases de hausses.
Important de noter cependant que les points les plus bas et les points les plus hauts de chaque cycle sont toujours plus haut au fur et à mesure du temps. Si l’on regarde sur du court terme donc, oui on peut prendre un coup de chaud quand on voit son prix perdre -10% dans la journée, mais si l’on dézoom, le Bitcoin affiche un prix en croissance constante.
Si l’on dézoom aussi le prix de l’Or, on peut voir qu’il affiche lui aussi des périodes de fortes hausses et de fortes baisses. Vous auriez investi tout votre argent dans l’Or en 1980, vous auriez été en perte jusqu’en 2008, et ça c’est sans compter l’impact de l’inflation… On peut vous dire que vous n’auriez pas vu l’Or de la même manière si cela vous était arrivé.
Alors, il ne faut pas oublier que le Bitcoin a tout juste 15 ans, c’est un actif encore très jeune.
A ses débuts il ne s’échangeait qu’en Peer to peer, puis quelques années après sa création les premiers échanges centralisés ont fait leur apparition.
En décembre 2017, le CME lance des contrats à terme permettant aux professionnels de la finance du monde entier de s’exposer au Bitcoin.
Et enfin, en janvier 2024, aux Etats-Unis, la SEC approuve les ETF Bitcoin, ce qui a marqué un tournant historique pour cet actif, mais aussi pour la finance traditionnelle.
Le Bitcoin va donc s’institutionaliser de plus en plus et sa volatilité va baisser avec le temps, devenant peut-être une réserve de valeur, au même titre que l’Or.
🥇Mais du coup Mojo… Or numérique ou pas ?
Selon nous, OUI le Bitcoin peut être considéré comme de l’Or digital, notamment car ils partagent de nombreuses caractéristiques.
MAIS !!! d’un autre coté, est-ce qu’il est vraiment nécessaire de les comparer ?
Les humains, nous aimons comparer des choses nouvelles avec ce que nous connaissons déjà de l’existant. C’est un peu comme la Vie, nous la définissons comme métabolique, croissante, reproductrice, car c’est comme ça que cela fonctionne sur notre planète. Pour autant, est-ce que d’autres formes de Vie n’existeraient pas dans notre univers ?
Après cette parenthèse philosophique, on peut affirmer que le Bitcoin est différent car :
Il peut être considéré comme la couche technologique sur laquelle on construit le Web3 de demain ;
Avoir le potentiel de transformer des industries existantes ; que ce soit le digital dans son ensemble par le stockage de données intangibles sur la technologie sous-jacente qu’est la Blockchain ; ou les paiements par la sécurité des transactions et la réponse au problème de la double dépense tout en restant décentralisé.
Et vous, vous en pensez quoi ? Vous voyez sa capitalisation dépasser celle de l’Or un jour ? Vous le compareriez à autre chose ? 👇
🚀 Levées de fonds de la semaine
🍪 Les pépites de la semaine
Mob Energy (FR, Mobility) lève 15 millions d’euros auprès de Tikehau Capital.
Mob Energy est un concepteur et fabricant de solutions d’optimisation de puissance et d’énergie dédié à la mobilité.
Pourquoi elle a le Mojo selon Mo ? Mob Energy développe tout simplement des solutions visant à recharger le maximum de voitures électriques possibles, avec le moins de puissance possible, grâce à deux technologies : le stockage d’énergie, dans des batteries de réemploi, et l’utilisation d’algorithmes d’optimisation. En 2020, la startup a lancé Charles, un robot autonome de recharge capable de recharger 10 à 20 voitures par jour, avec une seul borne de recharge mobile. En 2022, la startup a lancé le cube Eiko : une solution de recharge évolutive avec une installation facile en intérieur et extérieur, à destination des parkings privés et publics, des hubs logistiques ou de mobilité. La startup a également développé deux logiciels : ME Services, permettant d’opérer la surveillance et la maintenance, et ME Analytics, permettant la modélisation des parkings.
Aujourd'hui, Mob Energy lève 15 millions et annonce la création de l’entité Mob Energy Infra Investissement. En effet, la startup a déjà déployé une trentaine de systèmes Eiko de 1ère génération et a lancé la deuxième génération à l’autonome 2024, qui ont pu séduire Renault Trucks, Airbus et E.Leclerc. Désormais, Eiko sera disponible en leasing ! Cette nouvelle offre initie la logique “Infra” de la startup et devient la première brique d’un modèle de “Battery as a Service” permettant "la mise à disposition de la solution Eiko comme un outil de gestion énergétique de la recharge, du bâtiment, et du réseau électrique, pour générer de la valeur, dans la durée et sur l’ensemble de la chaîne, avec les nouveaux services énergétiques associés à l’utilisation des batteries” selon le fondateur Salim El Houat. Pas de doute, l’avenir de la mobilité électrique est assuré..
Phantom (US, Web3) annonce une levée de 150 millions de dollars auprès de Sequoia et Paradigm.
Phantom c’est un portefeuille digital pour crypto-actifs.
Pourquoi elle a le Mojo selon Jo ? Phantom c’est un portefeuille numérique pour stocker ses crypto-actifs. Il suffit de télécharger l'extension de navigateur web et/ou l’application pour posséder un wallet Phantom. Pour ceux qui connaissent, Phantom c’est le concurrent de Metamask. Ce qui veut dire que c’est vous, et uniquement vous, qui possédez les clés de sécurité pour accéder au portefeuille. C’est un peu comme le portefeuille qui se trouve dans votre poche. Personne à part vous ne peut avoir accès au billet qu’il y a dedans. Eh bien là c’est pareil mais c’est totalement digital.
Cette levée est ultra impressionnante, déjà parce que c’est un tour à 150 millions de dollars, donc c’est colossal pour un portefeuille décentralisé, mais surtout parce que Phantom avait déjà réalisé une Serie B de 109M$ en janvier 2022.
Initialement destiné à la blockchain Solana, ce portefeuille s’est fait une place dans le top des wallet crypto, notamment par sa simplicité d’utilisation et son design très agréable. Il a carrément aidé à casser la barrière technologique un peu complexe pour faire des choses sur la blockchain.
Et maintenant ? Phantom se développe sur de nombreuses autres blockchains (avec Ethereum et Bitcoin déjà intégrés), mais il permet aussi de détecter des sites douteux et vous prévient lorsque vous vous apprêtez à effectuer une transaction qui pourrait s’avérer frauduleuse.
Avec autant d’argent levé, on a hâte de voir ce qu’ils vont développer…
💸 Pour plus d’informations sur les autres levées de fonds :
FinTech : LemFi (UK - 53M$) ; Nelly (DE - 51M$) ; Hyperline (FR - 10M$) ; Klearly (NL - 6.2M$) ; Wultra (CZ - 3M€); Juno (UK - 1M$) ; Validis (UK - NC)
InsurTech : on a rien vu, et vous ? 👀
ESG : H2SITE (SP - 36M€) ; BeZero Carbon (UK - 32M$) ; Naturemetrics (UK - 24.3M€) ; Origen (UK - 13M$) ; Leakmited (FR - 5M€) ; Engyon (NL - 1M€)
Mobility : Shippeo (FR - 30M€) ; Mob-Energy (FR - 15M€)
PropTech : Trustup (BE - 5M€)
AI : Synthesia (UK - 180M$) ; Maki (FR - 28.6M€) ; Vertical Compute (BE - 20M€) ; Genesy (SP - 5.1M$) ; Oh (UK - 4.5M$) ; Yampa (FR - 3M€) ; ArvaAI (US - 3M$)
Web3 : Phantom (US - 150M$) ; Komainu (UK - 75M$) ; Sygnum (CH - 58M$) ; 1Money (US - 20M$) ; DFNS (FR - 16M$) ; reown (NC - 13M$) ; gte (NC - 9.4M$) ; Brickken (ES - 2.4M€) ; Timeswap (NC - 2M$) ; Torram (CA - 710K$)
🏦 Et les acquisitions dans tout ça ?
La plateforme de paiements crypto américaine MoonPay a acquis le processeur de paiement blockchain Helio pour 175 millions de dollars.
Chainalysis, un leader de l'analyse et de la criminalistique des cryptomonnaies, a acquis Alterya, une startup israélienne spécialisée dans la détection des fraudes à l'aide d'agents d'intelligence artificielle pour 150 millions de dollars.
Intelligent Lending fait l'acquisition de TotallyMoney, acteur de l'open banking et des rapports de crédit.
Datadog fait l’acquisition de Quickwit, un outil de recherche open source.
IG Group, fait l’acquisition de Freetrade, une fintech anglaise, pour 189 millions d’euros.
Crédit Agricole Personal Finance & Mobility acquiert à 100% la fintech Sline.
Fruggr annonce l’acquisition de CarboneScore, dans le but de créer un acteur du numérique responsable.
🤫Shhhh. Les Hot News de l’écosystème !
Comment ça se passe du côté des Banques ?
Engie et Standard Chartered collaborent pour créer Qatalyst, une startup qui vise à simplifier l'identification, la diligence raisonnable et la supervision des projets de réduction des émissions de carbone.
Les banques sous pression pour rationner leurs réseaux d’agences.
Le Livret A connaît sa première baisse depuis février 2020 et passe à un taux d’intérêt de 2.4%.
EIB et Société Générale signent un accord pour stimuler l’industrie du vent. L'initiative comprend une contre-garantie de l’EIB de 500 millions d'euros que Société Générale utilisera pour créer un portefeuille de garanties bancaires pouvant atteindre 1 milliard d'euros, qui devrait permettre de débloquer 8 milliards d'euros d'investissements dans l'économie réelle.
Generali et Natixis entrent en négociation pour fusionner et devenir un géant de la gestion d’actifs.
Et les fonds d’investissements ?
CyGO entrepreneurs lève 5 millions d’euros pour devenir le premier venture studio dédié à la cybersécurité en Europe.
Cerea Partners et Demeter signent un accord pour fusionner et devenir Demea Invest.
En 2025, Intel Capital va spin-off de Intel Corporation et devenir un fonds standalone.
Insight Partners annonce un closing de 12,5 milliards de dollars pour ses fonds.
Le plus important, que disent nos start-ups ?
Le fondateur de Qonto livre ses clés pour construire un géant européen.
Recharge, un acteur des paiements prépayés en ligne basé aux Pays-Bas, a obtenu un financement de crédit de 45 millions d'euros auprès d'ABN AMRO, pour se développer via une série de fusions et d'acquisitions, ainsi que de se lancer dans des services de type fintech, qui pourraient à terme concurrencer certaines des plus grandes plateformes de paiement.
La Bourse French Tech passe à 50 000€ pour les startups de moins d’un an existence.
Les clients américains de Coinbase vont pouvoir faire des emprunts en utilisant leurs bitcoins comme garantie.
MistralAI signe un accord avec l’AFP pour utiliser les dépêches d’actualités de l’agence pour répondre aux requêtes des utilisateurs de son robot conversationnel.
Recharge obtient une facilité de paiement de 45 millions d’euros.
Quelques tendances pour imaginer le futur
CES 2025 : que faut-il retenir de cette édition ?
Le maire de Cannes incite les commerces de la ville à accepter les crypto-monnaies comme moyen de paiement.
🎁 Bonus News
Nos yeux de lynx ont loupé quelques actualités la semaine dernière…
La startup suisse Nevermind, qui développe une infrastructure de paiement pour que des Agents IA puissent payer être payé, a levé 4 millions de dollars auprès de Generative Ventures, Polymorphic Capital, NEAR, Halo Capital, Factor Capital, Lyrik Ventures, Arca et des Business Angels.
Standard Chartered s’implante au Luxembourg après avoir obtenu une licence conforme à MiCA, afin de proposer des services de conservation de crypto-actifs.
La proptech Immoblade a levé 550k€ auprès de ses actionnaires historiques ainsi qu’en crowdfunding auprès de Sowefund.
C’est tout pour cette semaine…. Enfin… On verra la semaine prochaine ! 🫣
Evènement à venir
Les rencontres thématiques | Assurance Auto. Le 21 janvier.
AWIC x SG Forge Challenge : An Exceptional Opportunity for Women in Web3, Blockchain, and Crypto. Candidatures jusqu’au 24 janvier 2025.
Innovation Assurance 2025 - Accélération Data & IA : Impact sur les modèles et les services. Le 30 janvier.
Conférence Innovation Assurance 2025. Le 30 janvier à Paris.
EU Startup Summit 2025 – Appel à candidature pour la compétition de pitch – Jusqu’au 31 janvier 2025.
Journée confiance numérique - intelligence artificielle et son impact sur la chaîne de confiance numérique. Le 6 février.
Appel à candidature - European Startup Prize for Mobility. Jusqu’au 7 février 2025.
Appel à candidatures - Prix Next Innov. Jusqu’au 11 avril 2025.
Quelques autres trucs cool !
Après avoir vendu sa startup, le fondateur de Beekast se lance dans les agents IA.
Zilch, acteur innovant du crédit basé aux UK, a annoncé le lancement de Zilch Travel, une solution en marque blanche alimentée par lastminute.com, le premier fournisseur de services de voyage et de loisirs en ligne.
“Exit Readiness” : comment préparer son entreprise et sa valorisation lors d’une cession
Le fondateur historique de MesDépanneurs.fr rachète 100% du capital de sa startup à Engie.
Merci d’avoir lu cette newsletter jusqu’au bout ! ❤️
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