👩💻 L'innovation ailleurs qu'à Paris, ça donne quoi ?
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What’s on the menu this week ?
🔮 Décryptage : 👩💻 L'innovation ailleurs qu'à Paris, ça donne quoi ?
🚀 Levées de fonds de la semaine : +545 millions d’euros levés cette semaine par nos pépites du Futur de la Banque et de la Finance. Et selon nous, Formance et Cryptio ont vraiment le Mojo !
🏦 Et les acquisitions dans tout ça ? Zoom sur les principales acquisitions start-ups de l’écosystème.
🤫 Shhhh. Les Hot News de l’écosystème ! Une sélection réalisée aux petits oignons des nouveaux partenariats bancaires/start-ups, closing de fonds, actualités start-ups…
🎁 Bonus News : un mélange d’actualités manquées, évènements à venir, sélection de mappings… tout y passe !
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🔮 Décryptage
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👩💻 L'innovation ailleurs qu'à Paris, ça donne quoi ?
Paris, c’est la capitale, et c’est aussi la ville de pratiquement toutes les licornes françaises, si on exclut Exotec, basée à Croix dans le Nord, Verkor basée à Grenoble ou encore Swile à Montpellier. Bon, 3 sur 30, c’est quand même pas beaucoup.
Mais du coup, si on veut monter sa startup, Paris est-il l’endroit où se lancer ? Chez Mojo, on est pas entièrement d’accord. Il y a de nombreuses structures qui existent en région, et l’évolution des modes de travail en conséquence à la crise du Covid en 2020 favorise l’émergence de structures d’accompagnement ainsi que de dispositifs régionaux, pour aider les pépites régionales à se développer. Cette semaine donc, creusons l’innovation ailleurs qu’à Paris !
L’hypercentralisation de la tech en Île de France 🎯
Alors avant de parler de ce qui existe ailleurs qu’à Paris, il faut revenir sur le constat, à savoir la place de l’Île de France dans l’écosystème tech, et l’hypercentralisation du financement dans cette région.
Comme tous les ans, EY a publié son baromètre du capital risque en France, pour 2024. Et le constat est écrasant, l’Île de France représente 67% des montants levés en valeur, à savoir 5,2 milliards d’euros sur les 7,7 milliards d’euros levés. En nombre d’opération, cela représente 51% des opérations.
En deuxième position, on retrouve la Région Auvergne Rhône Alpes avec 10% des investissements en valeurs (748 millions d’euros levés) et 12% en nombre d’opérations. Par conséquent, l’Île de France truste les levées de fonds françaises. Bon, après ça ne veux pas dire que toutes les personnes avec des idées révolutionnaires sont nées ou vivent à Paris, mais plutôt qu’une personne avec une idée révolutionnaire a tendance a venir s’implanter à Paris pour la déployer.
Et ça, c’est notamment dû à la renommée des fonds d’investissements parisiens qui obtiennent les meilleurs deals du marché : Partech, Eurazeo, Serena, XAnge et bien d’autres. Ou encore aux plateaux d’innovations parisiens reconnus mondialement comme Station F ou Paris Saclay.
Alors c’est vrai, rien à dire, Paris c’est un peu “The place to be”, mais ça ne veux pas dire qu’il n’existe rien ailleurs : la France, ce n’est pas Paris (on vous dit ça chez Mojo en tant que fiers normands et savoyards). Alors, zoomons sur les différentes structures existantes !
Des pôles d’excellences en région 🏙️
La Deeptech au milieu des montagnes
Si on vous dit capitale des Alpes, vous dites ? Grenoble !
Mais avant ça, Grenoble c’est surtout la capitale de la Deeptech. Selon une étude de l’Office Européen des Brevets (OEB), la France prend la première place du “nombre d’institutions ayant généré au moins une demande de brevet européen” par pays. Mieux encore, par université, l’université Grenoble Alpes détient le plus grand nombre de demandes de brevets académiques en Europe, avec 3 348 demandes !
Les trois secteurs de prédilection de Grenoble sont : la microélectronique, l’énergie et l’environnement ainsi que les MedTechs et la E-santé. C’est pas pour rien que Verkor et ses batteries de véhicules électriques sont basées dans la ville.
La SpaceTech dans la ville rose
Encore une fois, ici pas de surprise. Toulouse, c’est un site historique de l’industrie aéronautique et spatiale française, notamment parce qu’elle abrite le siège d’Airbus Group et un quart des employés européens dans le spatial.
Donc forcément, quand on a envie de créer une startup en SpaceTech, l’idéal c’est de venir directement au chaud dans la ville rose. D’ailleurs, Toulouse accueille le premier incubateur du monde dédié aux startups développant des produits et services en relation avec l’économie lunaire : TechTheMoon.
La région Occitanie a également pu permettre à 33 entreprises de sa région d’exposer au plus grand salon européen B2B pour l’industrie spatiale, à savoir le Space Tech Expo à Breme en Allemagne.
Quelques exemples de pépites toulousaines ? Infinite Orbits (€12m levés en 2024) et Loft Orbital Technologies ($170m levés en janvier 2025).
L’Ocean Tech, bon… ça, ça va de soi !
Un secteur un peu nouveau, ou plutôt qui croît de plus en plus : les startups OceanTech. Il s’agit tout simplement de toutes les solutions reposant sur l’exploitation des données ou ressources naturelles d’origine marine.
En effet, entre 2019 et 2021, le nombre de startups de ce secteur a tout simplement doublé dans le monde selon l’IFREMER (l'institut français de recherche entièrement dédié à la connaissance de l'océan), et les fonds levés sur le secteur ont atteint 1,2 milliards d’euros en 2022, contre 200 millions en 2018.
Certains fonds se dédient à l’océan comme le fonds de 170 millions d’euros Blue Ocean de Swen Capital Partners ou encore Impact Océan Capital de Go Capital.
Et donc forcément, pour être une startup du secteur, bah vaut mieux être proche du littoral, et pas juste pour le beau temps et les baignades en été. C’est le cas de Bluefins, implantée à Brest, qui développe des systèmes de propulsions grâce à l’énergie dégagée par les vagues, ou encore Inalve, basée à Nice, qui se spécialise sur la production de microalgues marines.
Une innovation régionale poussée par l’Etat et les régions 🏫
Bpifrance, un organe étatique déployé sur l’ensemble du territoire
Bpifrance, vous connaissez. Il s’agit de la Banque Publique d’Investissement, qui accompagne toutes les entreprises françaises de l’amorçage à la cotation en bourse. Pour les startups, on connaît Bpifrance principalement comme un prêteur en non dilutif, en parallèle de levée de fonds en equity, ou directement en investisseur venture.
Et ça, Bpifrance le fait partout en France, et pas qu’à Paris. Pour aller plus loin, Bpifrance développe en partenariat avec les régions une offre de financement adaptée aux spécificités territoriales via des outils communs, en particulier pour le financement de l'innovation et l'accès au crédit des entreprises, couvrant la plupart des besoins des entreprises en matière de création, d’innovation et de développement. Bpifrance c’est un grand LP de fonds régionaux comme Finorpa (Hauts de France), Breizh Rebond (Bretagne) ou d’autres que nous évoquerons plus tard.
La French Tech et ses communautés
La French Tech, ou la mission French Tech, a été créée en 2013 pour soutenir la structuration et la croissance de l’écosystème des startups françaises. Et pour les soutenir, rien de mieux que des implantations partout en France, notamment à travers :
17 Capitales French Tech, comme la French Tech Alpes, La French Tech Bordeaux ou encore La French Tech Brest Bretagne Ouest ;
31 communautés en France, qui sont des regroupements d’entrepreneuses et entrepreneurs bénévoles qui fédèrent et font rayonner l’écosystème.
Les régions qui proposent des aides financières à l’innovation
Eh oui, les régions aussi peuvent aider l’innovation à se développer. Tout simplement parce que pour une région, avoir davantage de startups qui se développent, c’est construire un tissu industriel et économique fort et cela aide à maintenir le dynamisme de la région.
Et du coup, pour ça les régions vont la plupart du temps fournir des aides financières pour aider les startups à croître sur leur territoire, et pour ne pas qu’elles déménagent à Paris ou pire… en dehors de la France.
Par exemple, la Région Auvergne Rhône Alpes a organisé ses aides selon 3 grandes thématiques :
Un dispositif axé sur le développement des startups, nommé Start-up & Go. La région peut fournir un prêt d’honneur allant jusqu’à 100 000€ pour accompagner la création d’une startup par exemple ;
Une aide pour les projets éco innovants (Eco Innover) ;
Un programme lancé en réponse à la crise du Covid qui propose plusieurs offres de subvention, nommé Ambition Eco.
Des structures d’accompagnement dédiées aux pépites régionales 🤝
Des fonds d’investissements régionaux
Même si la plupart des fonds de Venture Capital sont basés à Paris et investissent de façon large en France ou dans des géographies spécifiques, il existe de nombreux fonds régionaux dédiés au tissu local et qui ont pu faire émerger des pépites, comme :
Aquiti Gestion à Bordeaux : son motto “Un investissement local, pour un impact global”. Aquiti existe depuis plus de 25 ans, et est basé dans la région bordelaise. Avec 230 millions d’euros sous gestion, Aquiti est spécialisé dans les startups du Grand Sud Ouest de la France. Dans son portefeuille startup, on peut retrouver Materrup, spécialiste du ciment bas carbone, basé dans les Landes ou encore TreeFrog Therapeutics, une biotech basée à Pessac.
NCI, pour la Région Grand Ouest : avec 350 millions d’euros sous gestion au 31/12/2023 et 190 entreprises accompagnées, NCI est un acteur multi régional, implanté depuis plus de 20 ans dans le Nord Ouest de la France. Bon ok, ils investissent aussi en Île de France, mais ce sont surtout des spécialistes de la Normandie, les Hauts de France, la Bretagne et le Pays de la Loire. Dans leur portefeuille startup, on retrouve Obat (Proptech) basée à Nantes ou encore Paygreen (Fintech) basée à Rouen.
Epopée Gestion dans l’Ouest : 689 millions d’euros d’encours sous gestion, 50 sociétés en portefeuille, et 4 bureaux à Brest, Nantes, Bordeaux et Paris. Epopée a un objectif clair : réinvestir les territoires avec un positionnement de fonds d’investissement régional. Ses participations ? Ecotree (Fintech) à Brest, Zelok (Proptech) aux Sables d’Olonne ou encore Enervivo (Energie) à Bordeaux.
Incubateurs ou accélérateurs, you name it
Outre les fonds d’investissement, pour développer le tissu de startups au niveau local, il faut également des structures d’accompagnement, comme des incubateurs ou accélérateurs. Et certains excellent, comme :
EuraTechnologies, à Lille : créé en 2009 par La Métropole Européenne de Lille, la Région Hauts de France et la Ville de Lille, EuraTechnologies est tout simplement l’un des plus grands incubateurs de startups d’Europe. Chaque année, près de 200 startups sont accueillies sur 7 verticales : PropTech, Retail/Ecommerce, FinTech/InsurTech, Cybersécurité, AgTech/GreenTech, EdTech/HRTech, Industries/Robotique/SpaceTech.
H7, à Lyon : impulsé par la Métropole de Lyon, H7 a été lancé en avril 2019 et a déjà accompagné plus de 200 startups dans leur croissance et la prise en compte de leur impact social et environnementale. La structure possède de nombreux programmes comme Shortcut, un programme d’accélération de 3 mois, sans prise de participation, mais également un incubateur web3 ou dédié à l’Inclusion Numérique.
Les banques, spécialistes de l’implantation régionale
Eh oui, les banques aident énormément à l’innovation régionale. Tout simplement parce qu’elles sont à l’origine de :
Fonds d’investissements, comme Crédit Agricole qui est de par son modèle un spécialiste du déploiement régional. Avec 39 caisses régionales dans le Groupe, Crédit Agricole n’a pas de Corporate VC central a proprement parlé, mais ce n’est pas pour autant que le Groupe n’investit pas dans des entreprises. En fait, le Crédit Agricole a de nombreux fonds régionaux comme Crédit Agricole Création pour les départements du Rhône, de l’Ain, de la Saône et Loire, mais aussi Unexo a Nantes pour les sociétés un peu plus matures.
Incubateurs : ici, parlons de Société Générale. La banque rouge et noire a un écosystème d’incubateurs régionaux à impact nommé Planète A. Présent à Lille, Lyon, Bordeaux et Nantes, Planète A propose un accompagnement 360 avec la mise à disposition de locaux, un coaching mené par des experts du Groupe, et un programme de mentoring personnalisé.
Accélérateurs startups : enfin, les accélérateurs. L’un des plus réputés en région est HUB612 à Lyon. Et c’est tout simplement une filiale de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes. HUB612, c’est plus de 80 startups accompagnées et 40 millions d’euros levés par les startups. Le Hub permet à la fois l’accélération de startups mais a également ouvert une petite poche d’investissement d’amorçage pour soutenir les startups après leur phase d’accélération.
Des top fonds basés ailleurs qu’à Paris 🥇
Alors c’est vrai, l’innovation existe ailleurs qu’à Paris, on a pu parler des structures d’accompagnement dédiées aux startups régionales, comme les fonds, accélérateurs ou incubateurs, mais également des aides étatiques ou régionales. Mais il y a aussi autre chose qui favorise l’innovation en région, c’est tout simplement les fonds basés en région, mais qui disposent d’une réputation sur tout le territoire et qui sont tout simplement agnostiques en termes de géographies, comme :
Supernova à Grenoble : Supernova, c’est un fonds européen multi-stage avec plus de 800 millions d’euros d’actifs sous gestion, issu d’une alliance entre Amundi et le CEA. Sa spécialisation : la DeepTech. Du coup, pas étonnant de venir s’implanter à Grenoble. Mais pour autant, quand on regarde sa thèse d’investissement : pas de préférences en termes de localisation en Europe. En 20 ans, plus de 100 entreprises ont été soutenues comme Alice & Bob, qui vient d’ailleurs de lever sa Série B de 100 millions d’euros pour développer son ordinateur quantique.
Evolem à Lyon : Evolem, c’est un acteur qui a connu une croissance fulgurante ces dernières années et qui est de plus en plus compétitif sur ses deals. Fondé en 1997 par Bruno Rousset, fondateur d’APRIL, Evolem est un Family Office qui développe un accompagnement startup Evergreen, et qui a pu investir dans de superbes pépites comme Riverse (certification de crédits carbones) ou Futurz (alternative non dilutive à l’actionnariat salarié) en pré-seed.
Un dynamisme à construire mais qui est bel et bien présent ! 💥
Il est désormais l’heure de résumé et de conclure sur la question initiale : “mais ça donne quoi l’innovation en région Mojo ?”
Eh bien, même si l’hypercentralisation parisienne est belle et bien existante, elle n’est pas choquante. Paris est le capitale et forcément elle regroupe le plus grand nombre de financement et de structures d’accompagnement. En revanche, ce qu’il ne faut pas omettre et ce qu’on a essayé de vous montrer dans cette édition, c’est qu’en région, de l’innovation, bah y’en a un tas ! Avec des pôles d’excellences, des structures d’accompagnement, un déploiement de plus en plus fort avec les années, les régions prennent du gallon et créent les nouvelles pépites de demain. Cocorico 🍪
🚀 Levées de fonds de la semaine
🍪 Les pépites de la semaine
Formance (FR, Fintech) lève 21 millions de dollars auprès de Paypal et Portage Ventures, avec le soutien de Y Combinator, Axeleo Capital et Hoxton Ventures.
La startup développe une infrastructure cloud pour les opérations financières en Open Source.
Pourquoi elle a le Mojo selon Mo ? Fondée en 2021, Formance repose sur un registre de comptabilité open source, qui donne la possibilité aux développeurs de visualiser et d’organiser tous les mouvements financiers d’une entreprise. En fait, le problème, c’est qu’une entreprise qui se développe se retrouve souvent avec plusieurs comptes bancaires, plusieurs processus de paiement et des fonds répartis sur plusieurs services, donc tenir un Grand Livre, ça peut être fastidieux et coûteux. Donc Formance est tout simplement arrivé en proposant un registre financier open source programmable, qui suit tous les actifs d’une entreprise. Déjà, là, pas mal !
En plus, la startup propose un outil pour permettre à d’autres prestataires de se brancher via API, une solution d’orchestration des mouvements financiers et une fonctionnalité de cartographie des fonds. Si on devait comparer Formance à quelque chose, ça serait à AWS, car c’est un peu un AWS mais pour les infrastructures Fintech.
Après avoir levé 2,9 millions d’euros en juin 22, Formance revendique une vingtaine de clients, principalement des scale-ups comme Doctolib ou Btech et aurait multiplié par 10 son chiffre d’affaires sur la dernière année. Plus encore, pour une pépite française, elle générerait 40% de ses revenus aux Etats Unis.
Son objectif désormais est simple: conquérir le monde ! Bon, tout d’abord en fait, l’idée c’est de continuer à se développer en Europe et aussi aux Etats Unis avec l’ouverture du bureaux à New York. La startup va également continuer à développer son offre et travaillerait également sur un produit de paiement pour les marketplaces.
Cryptio (FR, Web3) annonce une levée de fonds de 15 millions de dollars, auprès de Alven, 1kx, Ledger Cathay Capital, Bitgo Ventures, Charlie Songhurst, Point Nine, Blue Yard et Tim Draper.
Cryptio est une solution SaaS de comptabilité, d'audit et de fiscalité de crypto-actifs.
Pourquoi elle a le Mojo selon Jo ? En France, pour un particulier qui réalise des bénéfices sur ses investissements c’est généralement 30% de Flat Tax. Par contre, pour une entreprise c’est loin d’être aussi facile. D’ailleurs, particuliers ou entreprises, je n’ai jamais entendu quelqu’un dire que c’était facile de faire ses impôts. Alors, imaginez une entreprise, avec plusieurs portefeuilles de crypto, plusieurs personnes en charge de ces portefeuilles, que ces personnes ont placé des ETH sur AAVE, pour emprunter des wstETH qui ont eux même été mis en farming sur Beefy… Bon, si vous n’avez rien compris ce n’est pas grave, ce qu’il faut retenir c’est que gérer les flux de ses crypto et la fiscalité qui en résulte c’est un casse-tête.
Cryptio s’est donc imposée depuis quelques années comme LA solution de comptabilité (IFRS & GAAP) pour les entreprises. Capable de traquer toutes les transactions réalisées off & on-chain, Cryptio va générer des reportings financiers en conformité avec les réglementations en vigueur, que ce soit en Europe, aux USA ou aux Emirats Arabes Unis. Mais elle offre aussi aux entreprises une plateforme pour faciliter la gestion de sa trésorerie.
Si vous avez une entreprise qui doit gérer des crypto, ou si vous hésitez à intégrer les crypto dans votre business par peur de la complexité financière, Cryptio sera votre meilleur ami et vous n’aurez plus de soucis à vous faire. Les plus grands noms du Web3 sont déjà intégrés à la solution (Metamask, Uniswap, Binance, …), au même titre que des grands noms de la finance traditionnelle (KPMG, Pwc, Mazars, …).
💸 Pour plus d’informations sur les autres levées de fonds :
FinTech : Swan (FR - 42M€) ; iplicit (UK - 30M€) ; Formance (FR - 21M$) ; Prosper (UK - 4M£)
InsurTech : on a rien vu, et vous ? 👀
ESG : Meteomatics (CH -21.1M€) ; Oxyle (CH - 16M$) ; OCELL (DE - 10M€) ; Sightline (UK - 5.5M$) ; Nala Earth (DE - 3.8M€) ; Hybird Energy (DN - 2.5M$) ; GRYD Energy (UK - 1.1M€)
Mobility : Gridio (ES - 2.4M€) ; Menlo79 (DE - 2.1M€) ; Pleevi (BE - 1M€)
PropTech : Clovis (FR - 2M€) ; Wellow (FR - 1.5M€) ; Offroad (FR - 1.5M€)
AI : Eleven Labs (UK - 250M$) ; Zaion (FR - 11M€) ; GetVocal AI (FR - 2.7M€) ; Kodesage (HU - 2.3M€) ; Juno Technologies (UK 1M$) ; Serene (UK - 930K£)
Web3 : D3 (US - 25M$) ; Irreducible (NC - 24M$) ; Elastos (BVI - 20M$) ; Cryptio (FR - 15M$) ; Sign (NC - 15M$) ; Cedar Money (US - 9.9M$) ; Mevvy (NC - 2.8M$) ; McQueen Labs (1.16M$) ; Based (NC - 420K$)
🏦 Et les acquisitions dans tout ça ?
Euronext acquiert les activités de Nasdaq dans le domaine des contrats à terme sur l'électricité dans les pays nordiques.
🤫Shhhh. Les Hot News de l’écosystème !
Comment ça se passe du côté des Banques ?
La banque espagnole Banco Santandell collabore avec Snowdrop Solutions pour permettre à ses clients de visualiser avec précision les emplacements de leurs transactions par carte.
BNP Paribas Personal Finance s’allie à Apple pour le crédit à la consommation. Sous la marque Cetelem, BNP fournira ses solutions de crédit à la consommation aux acheteurs d’iPad, iPhone et autres produits Apple.
HSBC s’allie à Greenomy pour renforcer son accompagnement des entreprises en matière de CSRD.
Et les fonds d’investissements ?
NextSTEP, un fonds anglais, annonce 16 nouveaux investissements en 2025 pour 1.6 millions d’euros pour soutenir des CleanTech.
Andreessen Horowitz ferme ses bureaux en Angleterre pour se concentrer sur le marché américain crypto.
Le fonds de VC Borski, basé à Amsterdam, qui soutient l'innovation et la diversité des genres, a annoncé que M&G Investments apporte un investissement de 9 millions d'euros.
The Quest signe un partenariat avec Kima Ventures, qui soutient désormais le programme d’accompagnement entrepreneurial de The Quest en finançant 50% des bourses de 100k€ délivrées à 10 entrepreneurs de 17-27 ans chaque année.
La plateforme de crowd Lita lance son fonds d’investissement et cible un closing à 60 millions d’euros.
Le plus important, que disent nos start-ups ?
Revolut serait en train de se lancer dans le secteur des prêts immobiliers commerciaux.
Voi la startup suédoise de micro-mobilité est devenue rentable en 2024 et se prépare à une introduction en bourse.
L'application anglo-saxonne Zero lance une campagne de financement sur Crowdcube et lance officiellement son activité, avec une carte de débit, un compte courant personnel et son application.
Sokin, une FinTech basée au Royaume-Uni, a obtenu un financement par emprunt de 15 millions de dollars de BlackRock.
Alan passe le cap du demi-milliard d’euros de revenus et vise la rentabilité en 2026.
Bitpanda devient le premier exchange crypto à obtenir une licence MiCA de la BaFin allemande. OKX et Crypto.com suivent et obtiennent leur licence MiCA.
Mistral AI lance son nouveau modèle Mistral Small 3, qu’il présente comme le plus efficace de sa catégorie à l’heure actuelle.
Quelques tendances pour imaginer le futur
Andreessen Horowitz publie un update de son mapping des Voice Agents B2B.
La startup quantique Alice & Bob lève 104 millions de dollars auprès de AVP.
🎁 Bonus News
Nos yeux de lynx ont loupé quelques actualités la semaine dernière…
La plateforme d'investissement madrilène Crescenta, qui simplifie l'accès aux investissements du marché privé, a levé 7 millions d'euros auprès d’Acurio Ventures et Kfund.
C’est tout pour cette semaine…. Enfin… On verra la semaine prochaine ! 🫣
Evènement à venir
Exit story : quelles sorties attendre dans la French Tech en 2025 ? Le 4 février.
Journée confiance numérique - intelligence artificielle et son impact sur la chaîne de confiance numérique. Le 6 février.
Appel à candidature - European Startup Prize for Mobility. Jusqu’au 7 février 2025.
Appel à candidatures - Prix Next Innov. Jusqu’au 11 avril 2025.
Quelques autres trucs cool !
L’accélérateur TotalEnergies On recrute les nouvelles startups de sa 5ème édition.
Le gouverneur de la Banque Nationale Tchèque propose d’investir 7 milliards de dollars dans le bitcoin pour les réserves de la banque.
DeepSeek : est-ce une bonne nouvelle pour les startups européennes ?
Mapping des startups françaises de l’IA par France Digitale.
A quelques semaines du Sommet de l’IA, les 9 clusters AI ont été lancés à Saclay.
La BCE abaisse son principal taux directeur à 2.75%.
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